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Le shiatsu est un art japonais qui a été élaboré selon les données de la médecine traditionnelle chinoise.
En japonais, le mot shi signifie « doigt » et atsu veut dire « pression ».
Dans la technique de base, le praticien appelé « Donneur ou Shiatsushi », utilise principalement des techniques manuelles. Des pressions avec les mains, les bouts des doigts et plus particulièrement les pouces, sont appliquées sur le corps du client « Receveur ou Jusha » et ce, tout le long des canaux énergétiques que l’on désigne par « méridiens ». Ces derniers, sont associés au fonctionnement des organes et des métabolismes vitaux.
Le praticien peut également utiliser ses coudes, ses avant-bras ou encore les genoux suivant le besoin du client.
Le shiatsu est une thérapie non invasive qui se pratique au sol, sur un tatami, sur un futon ou bien sur table selon le praticien.
La médecine orientale (shiatsu, phytothérapie chinoise, acupuncture...) permet de soulager une personne en dirigeant ses énergies naturelles (énergies propres du corps). Selon la philosophie de la médecine orientale, la maladie apparaît lorsque le corps perd son harmonie avec la nature en raison du blocage des courants d’énergie qui circulent entre eux.
Il existe plusieurs familles de shiatsu (et autant de styles que de praticiens). Pour résumer, on peut dire qu’il existe deux grands courants :
Quel que soit le courant, l’objectif du praticien reste le même : le mieux-être du Receveur.
Le shiatsu fait partie des huit approches complémentaires citées dans la résolution A4-0075/97 du Parlement européen, votée le 29 mai 1997, en tant que « médecine non conventionnelle digne d’intérêt ». Par ailleurs, l’organisation mondiale de la santé (OMS) intègre cette thérapie manuelle dans la catégorie des médecines traditionnelles.
Dans son application actuelle, le shiatsu est pratiqué en dehors de tout autre système médical. Le shiatsu est complémentaire à la médecine allopathique et se conjugue aussi avec la kinésithérapie ou encore l’ostéopathie.
« Pour le Zen, il est important que vous ayez un bon maître; pour le shiatsu, votre patient est votre maître. »
Shizuto Masunaga (1977), Zen Shiatsu Comment équilibrer le yin et le yang pour une meilleure santé, Michel Jacquard, Trad., 3e éd. (2016), Guy Trédaniel éditeur
Durant une séance, le Donneur va exercer des manipulations, des pressions sur les « points d’acupuncture » ou encore « points de pression » appelés tsubos. Ces tsubos sont situés le long des méridiens correspondant aux 14 canaux par lesquels l’influx de l’énergie vitale circule à travers le corps. Ces canaux bien qu’invisibles, d’après la philosophie de la médecine orientale, existent bel et bien et il est possible de les délimiter de manière aussi précise que les nerfs.
Ce sont les étirements articulaires ainsi que les pressions rythmées exercées le long des méridiens du Receveur, qui vont permettre de libérer l’énergie qui y stagne.
Au cours des premières séances de shiatsu, il arrive parfois que le Receveur éprouve quelques douleurs lors des pressions sur les tsubos (durant la séance voire post séance). Néanmoins, celles-ci ne tardent pas à disparaître lorsque l’influx de l’énergie recommence à circuler dans le corps.
En résumé, le shiatsu stimule le bon fonctionnement des organes, élimine les blocages et améliore la capacité d’auto-guérison de l’organisme. En prévention, il va permettre d’accroître le taux d’énergie vitale du « Receveur », afin de le maintenir en bonne santé, de préserver la vitalité et le tonus énergétique.
Le shiatsu offre une aide, un accompagnement à la personne, et n’interfère pas avec les médicaments.
Il ne s’agit pas de médecine au sens occidental du terme. Par conséquent, le shiatsu ne se substitue pas à un avis médical ni à un traitement médicamenteux. Le client ne devra en aucun cas interrompre ses éventuels traitements.